Käte Hamburger Lecture #2 mit CURE Direktorin Christiane Solte-Gresser
WANN
WO
Campus Saarbrücken, Gebäude B3 2, Hörsaal 0.03 (Philosophische Fakultät)
SPRACHE
FRANZÖSISCH
PROGRAMM
Das Käte Hamburger Kolleg für kulturelle Praktiken der Reparation (CURE) und das CEUS | Cluster für Europaforschung laden herzlich zur zweiten Käte Hamburger Lecture an der Universität des Saarlandes ein. Im Fokus der Vortragsreihe des neu eröffneten Kollegs stehen aktuelle Forschungspositionen zu kulturellen Praktiken der Reparation. Nach den Vorträgen können die vorgestellten Themenschwerpunkte in einer öffentlichen Diskussionsrunde vertieft werden.
Käte Hamburger Direktorin Prof. Dr. Christiane Solte-Gresser wird den zweiten Vortrag der Reihe zum Thema „Rêver est-ce réparer ? Les rêves de la Shoah face à l’irréparable“ halten.
Christiane Solte-Gresser: Rêver est-ce réparer ? Les rêves de la Shoah face à l’irréparable
Les récits de rêve constituent une part essentielle de notre savoir sur la Shoah. Mais comment définir la forme exacte d’un tel savoir ? Comment les survivants font-ils, à travers leurs rêves, face au problème de l’irréparable ? Les rêves offrent-ils une solution à l’impossibilité du témoignage sur la Shoah : les victimes du génocide ne pouvant plus parler en raison du crime historique perpétré contre elles, les survivants faisant l’expérience de l’insuffisance de leur langage et des formes du récit pour rendre compte de leur vécu ?
Dans cette conférence, nous nous pencherons sur certains passages des écrits autobiographiques de survivants de la Shoah, l’un mondialement connu et l’autre moins célèbre : Primo Levi et Charlotte Delbo, qui nous ont tous deux laissé des récits de rêve saisissants. Nous soulèverons dans un second temps la question de savoir, dans quelle mesure les rêves peuvent être vus comme des pratiques culturelles de réparation se confrontant à la Shoah, comprise comme un événement irréparable.
Die Käte Hamburger Lectures bieten einen Einblick in die aktuellen Forschungsarbeiten des Kollegs, tragen diese in die Universität hinein und laden die interessierte Öffentlichkeit zu einer Diskussion über kulturelle Praktiken der Reparation ein.